Montpellier, 29 novembre. Malgré l’interdiction annoncée, un millier de personnes se sont rassemblées pour le climat sur la Comédie avant de marcher vers la préfecture, puis de former une longue chaine humaine vers la Comédie en scandant “État d’urgence climatique” “Changeons le système, pas le climat” (Télécharger ici le 4 pages climat réalisé par Ensemble !)
Les manifestations prévues pour l’ouverture de la COP21, dont nous doutons qu’il en sorte de réelles solutions puisque qu’il a été depuis longtemps annoncé qu’il n’y aurait aucun accord contraignant, ont été interdites. Ce qui n’a pas empêché des militant-e-s d’organisations politiques (E!, NPA, PG, PCF, EELV) d’associations (Oxylane, collectif Grèce, Sortir du Nucléaire, Alternatiba, Contre le TAFTA…etc) et des citoyens et citoyennes, dont une bonne partie de jeunes, sensibilisé-e-s à la question écologiste, de se réunir dès 13h sur la Comédie pour alerter sur l’état d’urgence climatique.

Une fois la foule rassemblée, nous nous sommes assis-es pour partager un pique-nique et crier des slogans, avec même des essais de chansons !
Nous sommes ensuite parti-e-s en manifestation en faisant le tour de la place pour aller jusqu’à la Préfecture afficher nos panneaux et calicot, avec toujours des slogans, accompagnés de battements de mains, une ambiance joyeuse, et un numéro de clowns.
Puis, une chaine humaine s’est formée pour redescendre à la Comédie. L’ambiance était conviviale et enjouée, avec comme mot d’ordre “changeons le système, pas le climat” et était également un moyen d’affirmer le refus d’une politique de la peur et de la repression.



Nous n’avons vu aucun uniforme ni aucune voiture des forces de police, malgré l’interdiction préfectorale.
L’état d’urgence sert de prétexte au gouvernement, à tous les niveaux du territoire, pour interdire des manifestation, faire des perquisitions… On peut se demander si lui-même croit vraiment que nous sommes en danger puisque nous n’avons eu aucune entrave. L’hypocrisie est grande.
Alors, on remplace “l’état d’urgence” par “l’état d’urgence climatique” ?
