Indignés de Montpellier. Danger, police…indigne !

Le mercredi 15 Juin vers
14h30, sur l’Esplanade du Corum de Montpellier, la police nationale et la
Brigade Anti Criminalité (BAC) sont intervenues sur le campement des “indignés”
de Montpellier. Ils ont fait usage de la violence pour disperser les
manifestants qui avaient formé une chaîne humaine de manière à empêcher les
camions poubelles de démanteler le campement (extrait du communiqué des Indignés de Montpellier). Voir photos.

A lire : Pour les indignés espagnols: « solo es el principio », ce n’est qu’un début… (voir ci-dessous)

Suite du communiqué

Face à des personnes qui
agissaient de manière foncièrement non-violente, les agents de la
Brigade-Anti-Criminalité ont menacé, insulté et frappé sans raison apparente et
sans aucune justification de cet usage abusif de leurs forces. Un photographe
s’est fait casser son objectif en deux, des jeunes femmes se sont vu taxées de
“connasses” et menacées de se faire casser le poignet. Et moi-même, qui suis
militant non-violent et pacifiste, habitué à des situations tendues sans pour
autant que cela dégénère, me suis reçu un coup de poing en plein visage. Mon nez
et ma lèvre en sont témoins…Il est intéressant de noter que ce coup est
intervenu justement au moment où j’expliquais à l’agent de la BAC en quoi
notre résistance était non-violente et quelles étaient les bases de la
philosophie non-violente. Ceci dans le but de désamorcer un peu l’affrontement
qui commençait à devenir dangereux pour l’intégrité physique et psychologique
des personnes présentes.
Je dénonce plusieurs choses :
– La violence
physique des agents de la BAC
– La violence psychologique dont ils ont fait
preuve, notamment par des insultes sexistes et des menaces portant sur
l’atteinte à l’intégrité physique des personnes (“dégage, où on te casse le
poignet”)
– La violence symbolique de l’intervention, disproportionnée, car
l’occupation de l’Esplanade dans le but d’organiser des assemblées populaires
(espace public) n’est en rien un délit, et encore moins un crime.
– La
non-justification de leurs actes criminels. Frapper quelqu’un de non menaçant ou
détruire un bien est un acte criminel, répréhensible par la loi. Les détenteurs
de la force publique ne peuvent en rien y déroger, même dans le cadre de leurs
fonctions.

Ci-joint des photos de l’intervention, libres de
droits.

Nous porterons plainte pour violences, dégradations, insultes et
menaces.

Photos de l’agression policière

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A lire

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