Des parents d’élèves campent sur le parvis du collège Paul Valéry de Sète depuis la
rentrée scolaire.18 septembre : Paul-Va’ : toujours aussi mobilisés (Midi Libre)
Des parents d’élèves campent sur le parvis du collège Paul Valéry de Sète depuis la
rentrée scolaire.Ils ont le tort de demander
la réouverture de la classe de 6°
récemment fermée par décision de l’Inspecteur d’Académie en juin.Bravant le froid ces parents sont déterminés, ils ne
lâcheront pas !En 2009, il y avait 5 classes de 6ème. En 3 ans
deux classes ont été supprimées.Toutes les dérogations ont été refusées alors qu’elles
n’étaient nullement de complaisance ; mais, au lieu qu’elles soient examinées, le
préalable a été la fermeture d’une 6ème.Tout cela, pour le plus grand plaisir du collège
confessionnel Saint Joseph et Saint Pierre qui se trouve à deux pas du collège
Paul Valéry où étudia (petit pied de nez !) un poète nommé Georges
Brassens.Ce ne sont certainement pas les promesses des candidats aux
prochaines élections présidentielles qui feront abandonner leur lutte aux
parents mobilisés, car c’est maintenant qu’ils veulent obtenir satisfaction pour
un enseignement de qualité et dans des
classes qui ne seront pas surchargées, classes où l’on compte aujourd’hui plus de 30 élèves.Au collège Jean
Moulin de Sète aussi une classe de 4
° a été supprimée à la rentrée 2011Malgré le soutien de plusieurs élus dont le maire de Sète et
le conseiller général François Liberti, rien n’y fait, Mr Wuillamier Philipe, l’inspecteur
d’Académie, lui, campe sur ses positionsMême au collège
Victor Hugo de Sète, où la jauge est
de 25 élèves, il y a des classes avec plus de 30 élèves. Plus d’élèves que de bureaux,
les élèves prennent leurs cours assis par terre ou sur le bureau du professeur.Des postes de surveillants ont aussi été supprimés, Paul Valéry se retrouve avec 4
surveillants pour 1000 élèves !Que cherchent-ils ?
La suppression de l’enseignement public ?Parfois on ne peut s’empêcher de se poser la question… tant les coups de bistouri dans le budget de l’enseignement,
les suppressions de postes d’enseignants ou les classes en sureffectif semblent
témoigner d’une volonté politique de casser le service public de l’éducation.Du correspondant local
NPA Antoine Ruiz.Paul-Va’ : toujours aussi mobilisés (Midi Libre)
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